L'Oeil Curieux

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Elle m'épate la galerie !

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samedi 24 novembre 2012

Le Cabinet d'Amateur

Psychorigide comme je peux l'être, je tenais à voir du Street Art dans la rue, et non dans des galeries !
Une première expérience m'avait conforté dans cette attitude rigoriste.

Et puis, une nouvelle occasion s'est présentée et j'ai changé d'avis.

Après un petit périple pour y arriver, j'ai découvert la galerie « Le cabinet d'Amateur » pour une première exposition « Collages Urbains», regroupant de nombreux artistes de mes connaissances.

J'y suis retourné ensuite pour « Collages Urbains II » (j'aime bien les suites réussies comme « Mad Max 2 » ou Led Zeppelin II).

Il y avait des pièces splendides de Franck Duval (FKDL), Pole Ka, Tristan des Limbes, Leo & Pipo, Bastek, GZup et Toctoc, dont un génial Duduss Land avec les personnages de Disney à la sauce Duduss.
Duduss Land Photo : © Philippe Coutellier
Photo : © Philippe Coutellier

Austérité oblige, je suis reparti les mains vides mais avec mon appareil photo, et comme les artistes exposés éclaboussent souvent les alentours de la galerie, j'ai ramené quand même :

un FKDL

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un GZUP

GZ'UP



et même un Bastek encadré !

Bastek



Ma dernière visite était pour « The Paper-Cut Solo Show by Rubbish », exposition d'un artiste découvert d'ailleurs sur un mur proche de la galerie lors de ma première visite.

Rubbish-Cube



Là encore, j'ai ouvert des yeux d'enfants devant les merveilles exposées et en particulier une collaboration de Rubbish avec Fred le Chevalier qui me faisait bien envie.
Rubbish & Fred Le Chevalier

Je sais que je reviendrai au Cabinet d'Amateur, pour échanger quelques mots avec le galeriste, pour admirer les œuvres, joliment mises en valeur dans un espace lumineux et peut être pour en acheter une.

Le Cabinet d'Amateur
12 rue de la Forge Royale
75011 Paris

dimanche 15 mai 2011

Galerie Camera Obscura


L’œil, curieux, est d'abord séduit par les images en vitrine, en haut du Boulevard Raspail, en face de la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain.
Une fois la porte franchie, la pièce principale, lumineuse, accueille le visiteur.
L'ambiance est toujours paisible, presque recueillie.
Les œuvres des artistes, dans un accrochage aéré et sobre, sont parfaitement mises en valeur.
Une seconde pièce, en sous sol, présente la suite de l'exposition en cours, toujours dans la même ambiance.

J'apprécie particulièrement l'ordre serein qui règne dans ce lieu, tout au service des photographies présentées.

Ma dernière visite, récente, était pour l'exposition "Huangshan" de Michael Kenna.
J'avais "rencontré" ce maitre du N&B lors de sa rétrospective à la BNF, et j'ai découvert avec joie, ses admirables études des montages du Huangshan.

Huangshan, étude 12, Anhui, Chine, 2008, Michael Kenna

Huangshan, étude 12, Anhui, Chine, 2008, Michael Kenna

La sobriété du lieu était en parfaite harmonie avec la quiétude des paysages exposés.

J'aime retourner dans cette chambre noire, pleine de lumière et d'images.
Mais la brièveté des expositions (de l'ordre du mois) est, pour le flâneur de nature lente que je suis, une redoutable contrainte, vite oubliée dans le bonheur des visites.

Galerie Camera Obscura
268, boulevard Raspail
75014 Paris

samedi 1 janvier 2011

La Galerie de l'Instant.


Imaginez une boutique lumineuse, Rue de Poitou, dans le Marais, à Paris.

En vitrine, sont présentés quelques clichés de l'artiste en cours d'exposition.

Lors de ma dernière visite, il s'agissait de Paolo Pellegrin.

Exposition Paolo Pellegrin, La Galerie de l'Instant

A l'intérieur, dans un délicieux pèle-mêle, les photographies occupent l'espace: accrochées aux murs, posées au sol ou sur des tables, comme chez un collectionneur débordé par sa passion.

Les photographies de l'artiste exposé sont en vedette, mais ils restent, ici ou là, quelques images d'expositions passées, se languissant d'un acquéreur, comme ce portrait de Steve Mc Queen, magnifique en motard poussant sa Triumph, par François Gragnon

François Gragnon, Steve McQueen, 1964
François Gragnon, Steve McQueen, 1964

Au sous sol (attention à l'escalier plutôt raide !), d'autres photographies s'abandonnent au regard, toujours dans un mélange plein de charme.

J'ai découvert la Galerie de l'Instant, et Julia Gragnon, la charmante galeriste, par la magnifique exposition "Marilyn".

Exposition Marilyn

De cette première visite, en plus des images émouvantes de Marylin, je conserve la vision d'une extraordinaire photographie des Who, prise à la Fête de l'Humanité par Dominique Tarlé, qui trônait dans le sous sol.

Dominique Tarlé, The Who, Fête de l'Huma
Dominique Tarlé, The Who, Fête de l'Humanité, 1972

Quel alignement stellaire : Pete Townshend aérien, Roger Daltrey prêt à rugir et John Entwistle, imperturbable bassiste !

Je retourne régulièrement dans cette galerie, pour son atmosphère et ses expositions, toujours pleines de merveilles d'images, comme « Soul Survivors ».

La Galerie de l'Instant
46, rue de Poitou
75003 Paris