Comme des millions d'élèves, je viens de mettre mon agenda à jour avec mon nouvel emploi du temps.
Il n'est pas complet, mais déjà la nouvelle année culturelle s'annonce bien remplie.

Parmi toutes les expositions programmées, j'ai relevé, en photographie, une centaine de chefs d’œuvre à la BNF et un photographe mexicain, Manuel Álvarez Bravo, au Jeu de Paume.
El color (La Couleur) 1966 Manuel Álvarez Bravo Épreuve chromogénique d’époque. Collection Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, s.c. © Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, s.c.
El color (La Couleur) 1966 Manuel Álvarez Bravo.
Collection Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, s.c.
© Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, s.c.

Côté peinture, j'ai surligné l'exposition du Musée d'Art Moderne, sur l'art en guerre, France 1938-1947.

Otto Freundlich Rosace II, 1941 Gouache sur carton Musée de Pontoise Donation Freundlich © Musées de Pontoise Otto Freundlich © Imec Images
Otto Freundlich Rosace II, 1941
Musée de Pontoise Donation Freundlich
© Musées de Pontoise Otto Freundlich
© Imec Images

Mais surtout, j'ai entouré de rouge mes retrouvailles avec Dali à partir du 21 novembre.
Après l'exposition de 1979, dont je conserve un vif souvenir, ainsi que le somptueux catalogue dans ma bibliothèque, le maître catalan sera à nouveau au Centre Pompidou.
Salvador Dali, "Un couple aux têtes pleines de nuages", 1936, Huile sur toile, 92,5x69,5 cm et 82,5x62,5 cm, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam © Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres
Salvador Dali, "Un couple aux têtes pleines de nuages", 1936
Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam
© Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres

Je n'ai qu'une crainte devant ce programme à venir ; que le calendrier maya soit exact et que la fin du monde soit donc pour le 21 décembre 2012.
Parce que, dans ce cas, je ne pourrais pas tout voir.
D'un autre côté, si la fin de monde est confirmée pour cette date, je pourrais m’arrêter de travailler pour me consacrer à temps plein aux expositions et à mon blog.
Il faut que je réfléchisse à la question...

En attendant, avant les journées du Patrimoine et leurs interminables files d'attente, je vous propose de terminer votre semaine par une visite entre chiens et Louvre.
Le vendredi est un des deux soirs de nocturne au Louvre, avec le mercredi.
Trop tôt pour y croiser Belphégor, mais suffisamment tard pour une affluence clairsemée, une visite du musée entre 18 et 21 heures 45 est une expérience à renouveler régulièrement.
Les visiteurs sont plus détendus et l'ambiance du musée, qui glisse doucement vers le sommeil, est propice à une dégustation sereine des œuvres.

Ce vendredi, vous pourrez ainsi profiter de 3 expositions, qui se terminent le 17 septembre, et sur lesquelles je n'aurais pas écrit de billets (comme sur tant d'autres...).

Les dessins de Gerhard Richter m'ont un peu déçu après le choc ressenti face à ses peintures, à part sa série « Elbe », très onirique.
Gerhard Richter, Elbe
Gerhard Richter, Elbe

Par contre, j'ai été enthousiasmé par l'installation des œuvres de Wim Delvoye dans les appartements Napoléon III.
A la fois modernes par les techniques utilisées (conception par ordinateur, découpe au laser) et anciennes par les références à l'art gothique ou le choix des personnages représentés (Daphnis & Chloë), les pièces de l'artiste belge entrent en résonance avec les riches décors (voire un peu trop riches à mon goût) des appartements du Second Empire.
Wim Delvoye Nautilus © Wim Delvoye
Wim Delvoye Nautilus © Wim Delvoye

Enfin, et ce fut la bonne surprise de la soirée, les paysages normands et bretons d'Eugène Isabey terminèrent ma visite sur une inattendue et virtuose ambiance marine.
Eugène Isabey, étude de barque à Etretat, © RMN (Musée du Louvre) / thierry Le Mage
Eugène Isabey, étude de barque à Etretat,
© RMN (Musée du Louvre) / thierry Le Mage