C'est la rentrée de l'Oeil Curieux et je suis déjà à courir après les expositions  !
Pas le temps d'écrire un beau billet, alors la rubrique « dernière chance » va sauver les apparences.

Je crie « Tapis » et j'abats trois cartes pour vous donner envie d'aller à la Manufacture des Gobelins (ou, soit dit en passant, je n'ai croisé ni gobelin, ni troll, ni orque, ni nain ou hobbit. Comme quoi les appellations peuvent être trompeuses...)

L'été n'est pas fini.
Il est donc encore temps de découvrir celui de Jean Lurçat (et aussi son automne, son hiver et son printemps).
Ses 4 saisons vous envelopperont dans leur nature vibrante, foisonnante et généreuse.
Vous voudrez passer la porte et marcher les pieds nus, caressé par les herbes chaudes et les rayons ardents de l'astre du jour.
Jean Lurçat, Les Saisons - L'Eté, 1941 © Visuel: Philippe Sébert © Fondation Lurçat / Adagp Paris, 2016
Jean Lurçat, Les Saisons - L'Eté, 1941
© Visuel: Philippe Sébert © Fondation Lurçat / Adagp Paris, 2016

A la vision des tapisseries de Lurçat, avec cette célébration de la nature, des plantes, des animaux, du soleil et de la lune, je pense à Giono.
D'ailleurs, n'ont-ils pas chacun leur « Chant du monde » ?


Sur les tapisseries, j’écris ton nom.
Poète engagé, Lurçat résista avec art et par l'Art durant les heures sombres des années 40.
Jean Lurçat, Liberté, 1943 / Collection du musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine
Jean Lurçat, Liberté, 1943
Collection du musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine


Cédez aux sirènes !
Surtout quand vous pouvez en accueillir une, charmante, délicatement lovée à vos pieds.
Jean Lurçat, Tapis « La Sirène » vers 1925 © Les Arts Décoratifs
Jean Lurçat, Tapis « La Sirène » vers 1925
© Les Arts Décoratifs