Dernière chance pour Jean Lurçat
Par L'Oeil Curieux le dimanche 11 septembre 2016, 16:12 - Dernière chance - Lien permanent
C'est la rentrée de l'Oeil Curieux et je suis déjà à courir après les expositions !
Pas le temps d'écrire un beau billet, alors la rubrique « dernière chance » va sauver les apparences.
Je crie « Tapis » et j'abats trois cartes pour vous donner envie d'aller à la Manufacture des Gobelins (ou, soit dit en passant, je n'ai croisé ni gobelin, ni troll, ni orque, ni nain ou hobbit. Comme quoi les appellations peuvent être trompeuses...)
L'été n'est pas fini.
Il est donc encore temps de découvrir celui de Jean Lurçat (et aussi son automne, son hiver et son printemps).
Ses 4 saisons vous envelopperont dans leur nature vibrante, foisonnante et généreuse.
Vous voudrez passer la porte et marcher les pieds nus, caressé par les herbes chaudes et les rayons ardents de l'astre du jour.
Jean Lurçat, Les Saisons - L'Eté, 1941
© Visuel: Philippe Sébert © Fondation Lurçat / Adagp Paris, 2016
A la vision des tapisseries de Lurçat, avec cette célébration de la nature, des plantes, des animaux, du soleil et de la lune, je pense à Giono.
D'ailleurs, n'ont-ils pas chacun leur « Chant du monde » ?
Sur les tapisseries, j’écris ton nom.
Poète engagé, Lurçat résista avec art et par l'Art durant les heures sombres des années 40.
Jean Lurçat, Liberté, 1943
Collection du musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine
Cédez aux sirènes !
Surtout quand vous pouvez en accueillir une, charmante, délicatement lovée à vos pieds.
Jean Lurçat, Tapis « La Sirène » vers 1925
© Les Arts Décoratifs
- "Jean Lurçat (1892-1966) Au seul bruit du soleil" au Mobilier National - Gobelins jusqu'au 18 septembre 2016.