Encore un titre qui va induire la lectrice ou le lecteur en erreur.
Le « petit » Nicolas en question est plus grand que moi (ce qui est très vexant quand on prétend être le mâle alpha).
De plus, il n'est pas à moi, puisque depuis l'abolition de l’esclavage, la possession d’êtres humains est interdite, sauf sous la forme du salariat

Mais, il a été mon binôme durant mes études de thermicien (à part donner des sueurs froides et avoir des coups de chaud, je ne pratique plus cette belle discipline) et mon témoin de mariage (toujours solide), alors avec ces deux exclusivités, je peux me l'approprier pendant quelques lignes.

Nous dévorions de la Science Fiction par kilogrammes, nous impressionnions des kilomètres de pellicules photosensibles (oui, cela remonte à la préhistoire) et nous avons quand même mené de brillantes études.

Nos chemins se sont séparés avec le service militaire pour moi, les études d'ingénieur pour lui (il m'a fallu quelques années pour le rattraper sur ce point).
Il est devenu un globe-trotter cosmopolite et polyglotte au service du bien de la planète dans une grande entreprise néerlandaise dont le logo a un rapport avec la coquille St Jacques (je balance, car je compte sur sa discrétion pour ne révéler ni mon activité ni le nom de mon employeur, sachant que je ne suis pas vraiment dans une activité caritative ou écologique et que je dois rester discret sur le sujet).

Un jour de 2017, il m'a retrouvé par Facebook (comme quoi, FB peut être bénéfique et ne sert pas qu'à partager des "LolCat" ou à truquer des élections).
Nous nous sommes revus à Paris le 2 février 2019 et depuis, les iMessages chauffent entre les Pays-Bas et la France (Madame L'Oeil Curieux dit que je suis avec "mon amant" quand je réponds à ses messages. Elle est caustique)

Nous avons l'impression de ne jamais avoir été séparés.

Avec l'age, les points communs se sont développés, ce qui me laisse penser que ce n’était pas un hasard de s'être trouvés, en 1979, à l'IUT de Ville d'Avray.

Après cette belle séquence « Les copains d'avant », je peux attaquer le cœur du billet  : faire la promotion d'un photographe et billettiste.

Quelque part, c'est compromettre l'audience de mon Blog (erratique), de mon Flickr (en sommeil) et de mon Instagram (poussif), car il est bien plus prolifique que moi.

En plus, de son nomadisme, il a retenu la supériorité de la langue anglaise pour une audience mondiale et il publie dans la langue de Shakespeare alors que je reste accroché à la langue de Molière comme une bernique sur son rocher.
Ajoutez des images des 4 coins de la planète (ben oui, la terre est plate et la forme d'un carré), une belle pratique du portrait (il doit chercher à voler l'âme des sujets) et du noir et blanc (alors que je vois en couleurs) et je me demande bien pourquoi je fais son éloge.
D'autant qu'avec mon public pléthorique, il ne va pas récupérer beaucoup de nouveaux suiveurs.

Il faut vraiment que l'Amitié, comme son frère aîné l'Amour, soit aveugle pour justifier ce billet.

Je glisse une de ses photographies parmi mes préférées pour avoir une belle image dans mon billet (en plus elle est dans son ouvrage « Itinerrands » dont je possède un exemplaire dédicacé à vendre au plus offrant – Mais non, Nicolas, je plaisante)
Montréal, Canada
Montréal, Canada | October 2009 © Nicolas Genty

Comme il n'est pas aussi pudique que moi, il publie sous son vrai nom (et il s'expose sans vergogne avec son appareil photographique, bonjour le cliché)