En ces temps troublés, la désinformation s'est propagée encore plus rapidement que la COVID-19 dans une assemblée festive d'adorateurs du French Kiss.

Nocivité de la 5G, origine de la COVID-19 dans un laboratoire de Wuhan, Sibeth Ndiaye nommée porte-parole du gouvernement, la consommation régulière d'eau de Javel protégerait de l'infection, la bave d'escargot remplacerait le gel hydroalcoolique, les fausses nouvelles ont envahi les réseaux sociaux.

Mais il est une thèse complotiste dont les médias traditionnels n'ont pas parlé : le pain au chocolat serait un vecteur de propagation de la COVID.

L'Oeil Curieux a fait son enquête et nous sommes fiers de révéler, avant Mediapart, les dessous de cette tentative de déstabilisation du gouvernement et du système de santé français.

Depuis plusieurs années, une lutte sans merci oppose les tenants du pain au chocolat aux suppôts de la chocolatine.

Cette lutte est mondialisée.

Elle se déroule aussi outre-Atlantique et plus particulièrement au Québec, où nous le verrons plus tard, les liens historiques avec le Sud Ouest de la France expliquent certainement que la Belle Province soit un foyer complotiste.
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Même Le Pays du soleil levant a été le théâtre d'un épisode peu connu, avec la sortie avortée de deux versions du célèbre jeu Pokemon.
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Enfin, pour financer la machine médiatique, il faut savoir que des produits de propagande sont vendus chez les plus grands enseignes de vente en ligne.
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Ce qui pourrait donc s’apparenter, en première approche, à un simple combat d'arrière-garde de quelques hurluberlus régionalistes est en réalité une machine de guerre bien huilée.

L'affaire a récemment pris un tour nouveau avec l’émergence de la COVID-19.

Une usine à trolls, un groupuscule dénommé "Chocolatine Power", localisé en Charente, a mis sur pied une redoutable campagne de désinformation, propageant des rumeurs folles sur le pain au chocolat.
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Pire, des autorités scientifiques reconnues ont relayé sur leur fil Twitter cette ineptie, accréditant une thèse dénuée de tout fondement.
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Les conséquence ne sont pas faites attendre avec un effondrement du cours du pain au chocolat Pasquier à la bourse d'Oulan Bator.


Espérons donc que cette enquête et ses révélations amèneront La Direction Générale de la Sécurité Intérieure à s’intéresser à ce groupe clandestin "Chocolatine Power" en comparaison duquel Action Directe, le groupe Baader-Meinhof, les Black Panther et le groupe de Tarnac semblent un rassemblement de Castors Juniors inoffensifs.