J'aime les filles de chez Mucha
Si vous êtes comme ça, téléphonez-moi
Si vous êtes comme ci, téléphonez-mi

Si vous êtes comme moi, allez au musée du Luxembourg.

Mucha aimait certainement les femmes et il les dessinait merveilleusement bien.
En notre époque de #Metoo et autres #balancetonporc, il lui serait certainement reproché d'en faire des femmes-objets, de belles et vides créatures pour vendre des biscuits, des savons et du champagne.

Il les faisait même fumer, le pervers !
Alfons Mucha, "Papier à cigarette Job", 1896, lithographie en couleur, Fondation Mucha, Prague © Mucha Trust 2018
Alfons Mucha, "Papier à cigarette Job", 1896
© Mucha Trust 2018

Alfons Mucha, Automne, c.1896
Alfons Mucha, Automne, c.1896

Alfons Mucha, Zodiaque ("La Plume"), 1896–97
Alfons Mucha, Zodiaque ("La Plume"), 1896–97

Peu m'importe.
J'assume mon goût pour l'affichiste de génie.

D'autant que l'exposition du Luxembourg met en valeur un côté plus méconnu de l'artiste tchèque, fervent slavophile, avec des œuvres comme son Épopée Slave, ses travaux pour l'exposition universelle de Paris 1900 ou son appel à aider la Russie, victime de la famine.
Alfons Mucha, Russia Restituenda, 1922
Alfons Mucha, Russia Restituenda, 1922

Alfons Mucha, Souvenir de l'Exposition Universelle Paris 1900. Imprimerie F. Champenois, Paris.
Alfons Mucha, Souvenir de l'Exposition Universelle Paris 1900.
Imprimerie F. Champenois, Paris.