C'est curieux chez un géant de la sculpture ce goût du petit modèle qui devient grand.
Il y a comme une germination qui se produit, une pâte qui pousse, un petit rien se transformant en quelque chose.
Mann im Wind (Modell 1:50) 2008/18
Photo: Martin Argyroglo
Mann im Wind II 2018
Photo: Aurélien Mole
Tout aussi curieux est le dragon (?) en pâte à modeler qui se retrouve créature de bronze, fumant des naseaux dans la cour de l'Hôtel de la Monnaie.
Drittes Tier 2017
Photo: Aurélien Mole
Ambiguë est finalement la découverte de Thomas Schütte.
Intimidante par l’ampleur de l'oeuvre et des matières travaillées.
Dérangeante par cette omniprésence de l'humain et en particulier des visages, rarement aimables, voire tristes.
Wichte 2006
Photo: Martin Argyroglo
Wicht 2006
Photo: Nic Tenwiggenhorn
Weinende Frau Nr. 0 2009/2017
Photo: André Morin
Il y a une oscillation pénible entre une vie douloureuse, avec des faces convulsées et des corps déformés ou incomplets et la mort, avec la propre tombe de l'artiste.
Mein Grab 1981 2006
Mein Grab 1981
Il est néanmoins possible de trouver un peu de légèreté dans cette pesante gravité avec sa Galerie de Sculpture, qui a commencé, modestement, comme un Pringles posé sur une boîte d'allumettes !
Skulpturenhalle Agence RKW Architektur +.
Photo : Dieter Schwarz
Skulpturenhalle III (Modell 1:20) 2012/15
Photo: Hans Schröder, Marta Herford
Skulpturenhalle I (Modell 1:100) 2011
Photo: Luise Heuter
Pringles
Photo: Luise Heuter
- "Thomas Schütte Trois Actes" à la Monnaie de Paris jusqu'au 16 juin 2019.