Cy Twombly, je ne connaissais pas vraiment avant cette visite au Centre Pompidou.
J'ai certainement été attiré par une œuvre, vue au détour du teaser de l'exposition ou dans un article de la presse écrite.
Vide de toute connaissance, tant sur l’œuvre que sur l'artiste, j'ai donc abordé la visite en espérant l'émotion, appelant la rencontre qui réjouirait les yeux et le cœur.
J'ai été déçu en parcourant la plupart des salles.
Non, pas déçu, plutôt décontenancé et indifférent.
Il ne se passait rien entre les tableaux et moi.
Mais au fond de moi, flottait encore le souvenir de cette image qui avait fait naître l'envie et la curiosité pour cet artiste.
Enfin, dans les dernières salles, elles étaient là.
Colorées, libres, les œuvres tardives apparaissent moins cérébrales que les cycles faisant référence aux mythes ou personnages antiques de la culture méditerranéenne.
Cette débauche d'énergie, brute, avec les coulures, me réjouit et les couleurs, crues, lumineuses m’enthousiasment.
J'étais récompensé par ces quelques écritures et fleurs, enfin révélées avant de quitter l’exposition.
Cy Twombly Camino Real II, 2010
© Gagosian Gallery
Cy Twombly Untitled (Bacchus) , 2005
© BKP, Berlin. RMN-Grand Palais/Image BSTGS
Cy Twombly Blooming, 2001-2008
© Cy Twombly Foundation, Courtesy Archives Nicola Del Roscio
Cy Twombly Sans titre (Gaète) , 2007
© BKP, Berlin. RMN-Grand Palais/Image BSTGS
Et je conserve le souvenir enchanté de cette surface, aquatique et pâle, écho fantomatique aux nymphéas de Monet.
Cy Twombly Sans titre (A Gathering of Time), 2003
© BKP, Berlin. RMN-Grand Palais/Image BSTGS
- "Cy Twombly" au Centre Pompidou jusqu'au 24 avril 2017.