L'Oeil Curieux

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Tag - Henri Cartier Bresson

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dimanche 20 juin 2021

Je suis accro au HCB, pas au THC

Bonjour, je m'appelle L'Oeil Curieux et je suis accro au HCB.

Bonjour L’Oeil Curieux !

Aussi loin que je me souvienne m’intéresser à la photographie, j'ai consommé du HCB.
Au lycée, alors que je fréquentais le labo pour faire mes tirages N& B, j'avais déjà en tête sa perfection comme un modèle inatteignable.

Ma première dose ?

Je ne suis plus sur, mais j'imagine que le sauteur de la Gare St Lazare serait un bon candidat.
Henri Cartier-Bresson Place de l'Europe. Gare Saint Lazare. Paris, France. 1932. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson Place de l'Europe. Gare Saint Lazare. Paris, France. 1932
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Je sais que très tôt, j'ai consommé « À propos de l'URSS ».
Henri Cartier-Bresson Peter and Paul's fortress on the Neva river. Leningrad, Russia. 1973. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson Peter and Paul's fortress on the Neva river. Leningrad, Russia. 1973.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Puis c'est la spirale infernale, les expositions, les livres, le Centre Pompidou, la Fondation HCB, qui est pour moi, ce que la place Stalingrad est aux consommateurs de crack.

Hier, j'étais à la BNF.

« Le grand jeu » est le titre de l'exposition.

Sur les 385 photographies que le maître a sélectionnées comme étant ses meilleures photographies dans les tirages les meilleurs possible, cinq commissaires en ont choisi chacun 50 pour faire leur propre exposition.

Je me disais donc que pour mettre fin à ma grosse période de manque depuis octobre 2019, avec ma dose de « CHINE, 1948-1949 , j'allais avoir un bon trip offert par 5 excellents dealers.
Mais bon, avec cette came, depuis que j'en consomme, j'ai de plus en plus de difficultés à monter vraiment très haut.

Je ne dis pas que je n'ai pas eu de plaisir, non bien sur que non.

Même consommées et consommées sans cesse, les images sont toujours aussi bonnes.
Henri Cartier-Bresson Brussels, Belgium. 1932. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson Brussels, Belgium. 1932
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Henri Cartier-Bresson Inside the sliding doors of the bullfight arena. Valencia, Spain. 1933. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson Inside the sliding doors of the bullfight arena. Valencia, Spain. 1933.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Henri Cartier-Bresson A fruit vendor sleeping against a wall in the red light district of Barrio Chino. Barcelona, Spain. 1933. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson A fruit vendor sleeping against a wall in the red light district of Barrio Chino. Barcelona, Spain. 1933.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Wim Wenders a réalisé un film extrêmement touchant sur ses choix de photographies.
Un bon dealer ce Win, j'ai toujours plaisir à un petit shoot de ses ailes du désir.

J'ai aussi beaucoup aimé le point de vue de Javier Cercas, écrivain espagnol, qui a rappelé le regard d'HCB sur la Guerre d’Espagne, en particulier par deux films réalisés par le photographe.

Mais je suis resté sur ma faim, car les 5 commissaires ont choisi beaucoup d'images en commun.



Alors, pour me venger, je voulais trouver la liste des 385 clichés du Grand jeu et devenir, le temps d'un billet, aussi commissaire.
Faute de cette liste, j'ai choisi quelques clichés que je n'ai pas vus hier dans les sélections.
Henri Cartier-Bresson Brie, France. 1968. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson Brie, France. 1968.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson | Europeans Wall inscription: Jouissez sans entraves (Pleasure without limits). Rue de Vaugirard. Paris, France. 1968.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos

Henri Cartier-Bresson A woman holds a baby in a shroud. Mexico City, Mexico. 1934. © Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson A woman holds a baby in a shroud. Mexico City, Mexico. 1934.
© Henri Cartier-Bresson | Magnum Photos


samedi 22 septembre 2018

Pour "ma" journée du patrimoine

Tiens, il a un peu de retard à l'allumage l'Oeil Curieux.
Il écrit sur "sa" journée du patrimoine 7 jours après l'évènement !

Oui et non.
Oui, parce que j'avais effectivement l'intention de publier dimanche dernier, mais que la visite de la vigne de Suresnes, du cimetière Américain de Suresnes et de Suresnes Auto Rétro, dans le cadre des journées du patrimoine, m'en ont empêché.
Non, parce que l’intérêt pour le patrimoine ne doit pas se limiter à un week end dans l'année, même si ces deux journées permettent effectivement d’accéder à des lieux habituellement fermés au public.
Encore non, puisque mon sujet, la photographie humaniste, est visible tous les jours sur Internet.
Enfin non, car je vais parler de Sabine Weiss et Willy Ronis dont les images sont visibles dans deux réjouissantes expositions.

J'aime ces photographes qui regardent l'humain avec empathie, dans la simplicité de la vie quotidienne.
J’aime la douceur de ce noir & blanc argentique, ces gris fondus, cette lumière qui graine.

Cette école française, très présente dans l'agence Rapho, avec Weiss et Ronis, mais aussi Robert Doisneau ou Édouard Boubat, a nourri ma découverte de la photographie et continue aujourd’hui à enrichir mon patrimoine visuel.

Au Centre Pompidou, devant la place de la Concorde de Weiss, la place Vendome de Ronis est apparue en écho dans mon esprit.
Willy Ronis - Pluie, place Vendome, 1947
Willy Ronis - Pluie, place Vendome, 1947
© Willy Ronis

Sabine Weiss - Place de la Concorde, Paris, France, 1953 © Sabine Weiss
Sabine Weiss - Place de la Concorde, Paris, France, 1953
© Sabine Weiss

Résonance magique de la photographie, couches de mémoire qui s'accumulent.
1947 : une flaque enjambée et une colonne,
1953 : une autre flaque enjambée, un obélisque, un écho d'image, une passante et un policier qui marchent d'un même pas,
1977 : "Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie", dit Bertrand Morane, le héros de "L'homme qui aimait les femmes" de Truffaut.

Encore la mémoire, encore une résonance, entre image et mots.
"Chez Borniol", expression argotique pour parler des pompes funèbres et deux enfants qui attendent, bien sérieux, à l'extérieur de la dite entreprise.
Sabine Weiss - Vitrine de la maison Borniol, Paris, 1954 © Sabine Weiss
Sabine Weiss - Vitrine de la maison Borniol, Paris, 1954
© Sabine Weiss

Sublime condensation de gouttes du quotidien dans l'avenue Simon Bolivar.
Willy Ronis - Avenue Simon Bolivar, Paris, 1950 © Willy Ronis
Willy Ronis - Avenue Simon Bolivar, Paris, 1950
© Willy Ronis

Willy Ronis a beaucoup écrit sur ses images.
Il me semble qu'il n'y a pas de catalogue à l'exposition du Pavillon Carré de Baudouin, alors je vous recommande chaudement les deux ouvrages ci-dessous.
Derrière l'objectif de Willy Ronis: Photos et propos

Willy Ronis - Ce jour là

Et pour terminer sur le patrimoine, quoi de mieux que deux litrons pour aller avec une belle baguette ?
Henri Cartier Bresson - Enfant rue Mouffetard avec deux bouteilles de vin, 1952
Henri Cartier Bresson - Enfant rue Mouffetard avec deux bouteilles de vin, 1952



dimanche 5 février 2017

La voie de son maitre

L'Oeil Curieux, le blog qui fait écouter la photographie !

France. Brie. 1968 © Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos
France. Brie. 1968
© Henri Cartier-Bresson/Magnum Photos



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