Je n'ai pas pris de bonnes résolutions en début d'année (vous savez, celles qui ne sont jamais tenues) mais je rédige rapidement un billet le moins verbeux possible.
Rapidement, car ma lenteur légendaire ne m'a pas permis d'écrire sur l'extraordinaire exposition "Decorum Tapis et tapisseries d’artistes" qui vient de se dissiper hier.
Pae White, Berlin B, 2012 ©
Je ne voudrais donc pas vous faire rater Zeng Fanzhi et Serge Poliakoff par ma nonchalance.
Un billet moins verbeux, tout simplement parce que j'ai trouvé chez les deux artistes rencontrés ce week-end un silence guérisseur contre le tumulte du monde, que j'avoue avoir beaucoup de mal à supporter en ce début d'année.
Si comme moi, vous aspirez à la méditation, au calme, allez sous les vastes plafonds du Palais de Tokyo et perdez vous.
Perdez vous dans les couleurs et les formes de Poliakoff, dans ses pures abstractions.
Serge Poliakoff Composition en rose , 1954
© Photographe : Sandra Pointet
© ADAGP, Paris 2013
Serge Poliakoff, Composition abstraite, 1950.
© ADAGP Paris, 2013
Allez fixer ce lièvre tapi derrière un fouillis de branches.
Zeng Fanzhi, Hare, 2012.
© Zeng Fanzhi studio
Écoutez la neige et son silence ouaté.
Zeng Fanzhi, Untitled, 2012.
© Zeng Fanzhi studio
Interrogez les personnages masqués de Fanzhi.
Zeng Fanzhi Portrait , 2004
© Zeng Fanzhi studio
- "Zeng Fanzhi" au Musée D'art Moderne de Paris jusqu'au 16 février 2014.
- "Serge Poliakoff Le rêve des formes" au Musée D'art Moderne de Paris jusqu'au 23 février 2014.
