Rencontrer des cagouilles, toutes cornes dehors, en plein soleil de mai, et dans Paris !
Voici bien là une rencontre du troisième type !
L'aventure est survenue samedi, alors que je déambulais dans les rues de Paris, revenant d'une exposition et pour tout vous avouer, me dirigeant vers une enseigne de sandwiches de mes connaissances...
Les cagouilles étaient là, Rue Montorgueil, sur la merveille de façade d'une brasserie au millésime respectable et au patronyme explicite .
La maison revendiquait une ancienneté à faire pâlir ma destination alimentaire, mais l'établissement étant fermé, ma modeste pitance fut malgré tout «un délicieux sandwich de 30 cm, préparé sous mes yeux avec un pain au parmesan et origan, cuit sur place, avec en garniture tous les légumes sauf le piment et une sauce aux oignons doux».
Rétrospectivement, je regrette d'avoir pris le maïs, car les grains de ce maudit blé d'Inde ont une très fâcheuse tendance à quitter les autres légumes pour atterrir sur mon tee shirt.
Mais je m'éloigne de mon sujet...
Vous ne serez pas sans remarquer la remarquable évolution du gastéropode suite à sa migration sous la latitude parisienne, puisque le dolent animal est maintenant doré sur tranche et « beunèze » sous les rayons ardents de l'astre du jour.
D'après la presse parisienne, l'adaptation serait plus profonde, puisqu'il semblerait que la cagouille, dans les rues de la capitale, ne tirerait pas que des lignes de bave...
« Beunèze » : Bien aise en charentais.
Post-Scriptum
Question potentielle pour l'épreuve de SVT du bac (actuelle préoccupation de certains parents en ce moment, qui se reconnaitront)
Une cagouille sous cocaïne est-elle plus rapide qu'une tortue sous Alprazolam ?
Vous noterez au passage la contribution de L'oeil Curieux à l'usage des génériques, puisque j'utilise le nom de la molécule d'un célèbre anxiolytique et non la marque commerciale, palindrome en cinq lettres commençant par X...