L'Oeil Curieux

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vendredi 9 novembre 2012

Fred le Charentais

Il est un de mes artistes préférés de Street Art.

J'avais retrouvé avec un peu de surprise et beaucoup de plaisir ses gracieux personnages sur les murs d’Angoulême cet été.

Fred Le Chevalier



Mais quoi de surprenant puisque Fred le Chevalier est aussi Fred le Charentais, né dans la préfecture de Charente, comme je viens de l'apprendre sur le site de la Charente Libre ?

Il expose jusqu'à mi-décembre dans sa ville natale.
Une bonne occasion de découvrir la poésie dont il tapisse habituellement les murs de Paris.



Expo de Fred Le Chevalier, jusqu'à la mi-décembre Chez Cax, 37, rue du Sauvage, à Angoulême.
Ouvert les vendredis et samedis de 10h à 13h et de 14h à 19h, les autres jours sur rendez-vous. Tél. 06.11.48.42.21.

mercredi 1 août 2012

Lecture de saison

Rassurez vous, ce billet « lecture de saison » ne conseillera pas les derniers best sellers, vite écrits, vite lus, à lire enduit de crème solaire sur la plage.

Non, la saison étant celle des Jeux Olympiques, je vous propose de vous replonger dans les olympiades passées, avec de belles photographies en N&B, en lisant « J.O. » de Raymond Depardon aux Éditions du Seuil.

JO Depardon

Depardon n'est pas un photographe sportif, mais il a couvert les J.O. depuis Tokyo en 1964 jusqu'à ceux de Moscou en 1980, avec son œil de photojournaliste et son talent.
Il apporte donc un autre regard sur des jeux éminemment politiques comme Mexico (1968) qui faisait suite à la répression sanglante des manifestations étudiantes, Munich (1972) et sa tragique prise d'otages des athlètes israéliens ou encore Moscou (1980) et le boycott en réaction à l'invasion de l’Afghanistan.

De plus, les images sont accompagnées des commentaires du photographe, notamment quelques réflexions intéressantes sur la spécificité de la photographie de sport.

A lire, entre deux retransmissions des J.O. de Londres, ou bien sur la plage, enduit de crème solaire.

Dans la même veine (photographie et J.O.), David Burnett commente 4 de ses clichés olympiques pour Télérama.

Et ce qui est passionnant, le photographe anglais, photojournaliste comme Depardon, évoque les mêmes difficultés devant la prise de vue sportive.

Moins photographique, mais néanmoins très graphique et bien dans le thème du jour, le dernier billet de Cagouillardementvotre verse, pour sa part, dans le « nationalisme » picto charentais, en évoquant avec humour et amour les athlètes locaux qui participent actuellement aux J.O. de Londres.

Je peux alors boucler la boucle, ou plutôt boucler le tour de piste (400 m pour les néophytes de l'athlétisme), avec une photographie de Colette Besson, Médaille d'Or justement sur 400 m à Mexico en 1968, prise par Depardon ; Colette Besson, née en Charente Maritime et licenciée, à ses débuts, à l'ASG Royan.

Colette Besson, Mexico 1968, © Raymond Depardon / Magnum Photos
Colette Besson, Mexico 1968
© Raymond Depardon / Magnum Photos

Quelle belle dernière ligne droite pour ce billet !

dimanche 27 mai 2012

La Cagouille Montorgueil

Rencontrer des cagouilles, toutes cornes dehors, en plein soleil de mai, et dans Paris !

Voici bien là une rencontre du troisième type !

L'aventure est survenue samedi, alors que je déambulais dans les rues de Paris, revenant d'une exposition et pour tout vous avouer, me dirigeant vers une enseigne de sandwiches de mes connaissances...

Les cagouilles étaient là, Rue Montorgueil, sur la merveille de façade d'une brasserie au millésime respectable et au patronyme explicite .

L'Escargot Montorgueil


La maison revendiquait une ancienneté à faire pâlir ma destination alimentaire, mais l'établissement étant fermé, ma modeste pitance fut malgré tout «un délicieux sandwich de 30 cm, préparé sous mes yeux avec un pain au parmesan et origan, cuit sur place, avec en garniture tous les légumes sauf le piment et une sauce aux oignons doux».
Rétrospectivement, je regrette d'avoir pris le maïs, car les grains de ce maudit blé d'Inde ont une très fâcheuse tendance à quitter les autres légumes pour atterrir sur mon tee shirt.
Mais je m'éloigne de mon sujet...

L'Escargot Montorgueil


Vous ne serez pas sans remarquer la remarquable évolution du gastéropode suite à sa migration sous la latitude parisienne, puisque le dolent animal est maintenant doré sur tranche et « beunèze » sous les rayons ardents de l'astre du jour.

L'Escargot Montorgueil


L'Escargot Montorgueil



D'après la presse parisienne, l'adaptation serait plus profonde, puisqu'il semblerait que la cagouille, dans les rues de la capitale, ne tirerait pas que des lignes de bave...


« Beunèze » : Bien aise en charentais.

Post-Scriptum
Question potentielle pour l'épreuve de SVT du bac (actuelle préoccupation de certains parents en ce moment, qui se reconnaitront)

Une cagouille sous cocaïne est-elle plus rapide qu'une tortue sous Alprazolam ?

Vous noterez au passage la contribution de L'oeil Curieux à l'usage des génériques, puisque j'utilise le nom de la molécule d'un célèbre anxiolytique et non la marque commerciale, palindrome en cinq lettres commençant par X...

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