A 23 ans, Marie Laure de Decker part couvrir la guerre du Vietnam.
Mais du conflit, elle ne photographie que l'envers, les jeunes GI qui passent le temps à Da Nang, les prostitués de Saigon, les épaves des véhicules de l'armée américaine qui font le « bonheur » des ferrailleurs locaux.
Pas de cadavres, pas de sang, pas d'images chocs.
Marie-Laure de Decker, Da Nang, 1971-1972
© Marie-Laure de Decker
Marie-Laure de Decker, Da Nang, 1971-1972
© Marie-Laure de Decker
Marie-Laure de Decker, Saigon, 1971-1972
© Marie-Laure de Decker
Elle couvrira de nombreux conflits et bouleversements politiques : Yemen, Tchad, Palestine, Chili, Afrique du Sud, toujours avec cette approche respectueuse des femmes et des hommes photographiés.
Elle est un oeil à l'écoute de l'autre.
Marie-Laure de Decker, Tchad, 1978
© Marie-Laure de Decker
Je la connaissais de nom, sans avoir précieusement en mémoire une photographie à lui attribuer.
Alors l'exposition de la MEP m'a fait découvrir une très grande photographe, engagée tant par le choix de ses sujets de reportages, que par sa qualité d'attention à l'humanité.
A ne pas manquer !
- "Marie-Laure de Decker — L’image comme engagement" à la MEP jusqu'au 28 septembre 2025.
