Il suffit d'une exposition en lien avec le Japon, et je deviens une loque humaine.
Tenez pas plus tard que ce samedi 26 juin !
Moi qui suis aussi à l'aise dans une parfumerie qu'un végan bouddhiste dans un abattoir, j'ai passé une partie de l'après-midi à regarder des gravures de mode, des accessoires de maquillage et quelques-uns des centaines de chignons qui existaient sous l'ère Edo pour les Japonaises.
Comme si un agent du contre-espionnage nord-coréen m'avait lavé le cerveau à grandes eaux et rendu fou de conseils de beauté.
J'ai d'abord succombé au Gynécée de Chiyoda, intime reportage sur la vie fastueuse et très codifiée des femmes à la cour du Shogûn.
Yôshû Chikanobu- Le Gynécée de Chiyoda
Yôshû Chikanobu- Le Gynécée de Chiyoda
Yôshû Chikanobu- Le Gynécée de Chiyoda
Yôshû Chikanobu- Le Gynécée de Chiyoda
Je me suis ensuite abîmé dans la contemplation de 32 élégantes, en me perdant dans les appellations des chignons.
Toyohara Kunichika - Trente deux attitudes d'aujourd'hui
Toyohara Kunichika - Trente deux attitudes d'aujourd'hui
Pour terminer, j'ai partagé les rites de beauté dans l'intimité de la toilette.
Utagawa Toyokuni III - Cent belles femmes et sites célèbres d'Edo
Un séjour dans le raffinement et l'élégance d'un japon féminin.
Ils sont forts les laveurs de cerveau nord-coréens.
- "Secrets de beauté" à la Maison de la Culture du Japon à Paris jusqu'au 10 juillet 2021.