Effectivement, il faut vous hâter, car il ne reste qu'une semaine pour découvrir la richesse de l’œuvre de Keith Haring.

Je connaissais les « petits bonshommes » de l'artiste, au style si facilement identifiable, mais finalement, je ne savais pas grand-chose de ses engagements, ni de la diversité des supports utilisés.

Le parcours proposé par le Musée d'Art Moderne permet d'embrasser, dans une approche thématique, les différents aspects de l'engagement politique de l'artiste, mort du sida à 32 ans.

Le sida qui aura été son dernier combat, notamment avec ses campagnes pour l'utilisation des préservatifs, et qui a inspiré son autoportrait aux points rouges.

Keith Haring, Autoportrait



Par delà les engagements, j'ai été frappé par la frénésie artistique qui habitait Keith Haring et notamment par son exploitation de supports très variés.

Il y a des vases magnifiques,

Keith Haring



des masques,

Keith Haring



et un splendide paravent.

Keith Haring



Utilisant le même vocabulaire graphique, il parvient à se renouveler et à créer des objets extrêmement décoratifs.

Une facette méconnue (au moins pour moi) apparaît avec ses collages de coupures de presse.

Keith Haring



Comme moi, contaminé par l'énergie qui se dégage de l'exposition du MAM, vous vous précipiterez au Centquatre pour voir les œuvres monumentales, sculptures et toiles géantes, avec en particulier, de bien surprenants « Dix commandements » et la Tokyo Pop Shop, containers transformés en boutique décorée par Keith Haring, dans laquelle l'artiste vendait ses produits dans la capitale japonaise.

Keith Haring, Tokyo Pop Shop



Keith Haring, 2013

Un grand merci à Madame L'Oeil Curieux pour la mise à disposition des moyens techniques : Canon PowerShot et iPad (ça aide quand L'Oeil Curieux n'a pas pris son Nikon...)