L'Oeil Curieux

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Tag - World Press Photo

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dimanche 29 avril 2018

Qu'ont ils fait à notre soeur loyale ?

Qu'ont ils fait à la Terre ?

Que faisons nous à la Terre ?
Que faisons nous à nos soeurs et frères humains ?

Les clichés du World Press Photo 2018 sont autant de réponses plus désespérantes les unes que les autres...

Nous laissons se noyer des réfugiés Rohingya, fuyant la haine religieuse.
Patrick Brown - Rohingya Crisis
Patrick Brown - Rohingya Crisis
Photo of the Year Nominee
General News, first prize singles

Nous laissons des réfugiés vivre comme des bêtes dans des cavernes urbaines.
Francesco Pistilli - Lives In Limbo General News, third prize stories Francesco Pistilli - Lives In Limbo
General News, third prize stories

Nous laissons des enfants se masquer pour espérer retrouver un visage détruit par la guerre.
Alessio Mamo -Manal, War Portraits People, second prize singles
Alessio Mamo -Manal, War Portraits
People, second prize singles

Nous regardons la faune disparaitre.
Thomas P. Peschak - Back in Time Environment, third prize singles
Thomas P. Peschak - Back in Time
Environment, third prize singles

Nous détruisons les forêts.
Daniel Beltrá - Amazon: Paradise Threatened Environment, third prize stories
Daniel Beltrá - Amazon: Paradise Threatened
Environment, third prize storie

Nous polluons la planête toujours et toujours plus.
Kadir van Lohuizen - Wasteland Environment, first prize stories
Kadir van Lohuizen - Wasteland
Environment, first prize stories

...
What have they done to the earth?
What have they done to our fair sister?
Ravaged and plundered and ripped her and bit her
Stuck her with knives in the side of the dawn
And tied her with fences and dragged her down
...
The Doors
When the music's over

Post-scriptum
vous pouvez cliquer sur les photographies : cela vous dirigera vers les pages correspondantes du site du World Press Photo 2018.

samedi 18 février 2017

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Vous penserez certainement que je cherche à me hausser du col, mais deux vers d'Aragon me sont venus à l'esprit alors que je réfléchissais à ce billet et que je parcourais les photographies récompensées lors du World Press Photo 2017.

D'abord pour introduire la photographie qui est mon coup de cœur et mon premier prix 2017.
Aragon écrivait : « L'avenir de l'homme est la femme. »
La silhouette hiératique d'Ieshia Evans, tendant les mains pour se faire arrêter lors d'une manifestation contre les violences policières, est d'une grande beauté.
Les policiers anti émeute, sombres hannetons patauds, semblent hésiter, presque reculer devant cette jeune femme au port altier, dont la robe vole avec légèreté.

Jonathan Bachman Taking a Stand in Baton Rouge
Jonathan Bachman Taking a Stand in Baton Rouge
Contemporary Issues, first prize singles

Ensuite pour le titre du billet, avec cette question lancinante qui revient sans cesse alors que les photographes rapportent les horreurs et malheurs du monde.
Bien sur, c'est le propre du photojournalisme de montrer les guerres et l'actualité, souvent violente.
Mais j'ai l'impression que chaque année est pire que la précédente.
Que ce soient des images des guerres en Syrie et en Ukraine, de la mort d'un dictateur à Cuba, de la guerre folle contre la drogue aux Philippines, de la pauvreté derrière le beau décor au Brésil, ou encore de la terre et de la faune meurtries par nos mains, est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Tomás Munita Cuba on the Edge of Change
Tomás Munita Cuba on the Edge of Change
Daily Life, first prize stories

Peter Bauza Copacabana Palace
Peter Bauza Copacabana Palace
Contemporary Issues, third prize stories

Daniel Berehulak They Are Slaughtering Us like Animals
Daniel Berehulak They Are Slaughtering Us like Animals
General News, first prize stories

Valery Melnikov Black Days of Ukraine
Valery Melnikov Black Days of Ukraine
Long-Term Projects, first prize stories

Abd Doumany Medics Assist a Wounded Girl
Abd Doumany Medics Assist a Wounded Girl
Spot News, second prize singles

Francis Pérez Caretta Caretta Trapped
Francis Pérez Caretta Caretta Trapped
Nature, first prize singles

Amber Bracken Standing Rock
Amber Bracken Standing Rock
Contemporary Issues, first prize stories

Pour le premier prix officiel, dont l'attribution ne me satisfait pas, vous pouvez voir la photographie et un article sur le site de Polka Magazine (que je recommande au passage).

Post-scriptum
vous pouvez cliquer sur les photographies : cela vous dirigera vers les pages correspondantes du site du World Press Photo 2017.

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent

Louis Aragon




dimanche 6 septembre 2015

Comment espérer ?

Une visite à l'édition 2015 de World Photo Press fournit une bonne occasion de réfléchir sur la force supposée des images.

Alors que l'Europe semble découvrir le drame des réfugiés avec la photographie du petit Aylan Kurdi, échoué sur une plage turque, la photographie primée de Tyler Hicks nous rappelle, qu'il y a une année, des enfants mourraient déjà sur des plages.
Beach Casualties, Tyler Hicks
Beach Casualties, Tyler Hicks

Mais, il est certainement plus facile de s’acheter une bonne conscience en accueillant les réfugiés syriens que de s'opposer aux opérations militaires de Tsahal.
Tant mieux pour les réfugiés syriens, tant pis pour les gazaouis.

Philip K. Dick avait titré « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques » un roman, maintenant plus connu sous le titre de « Blade Runner », dans lequel les animaux, disparus de notre planète, étaient remplacés par leurs clones électroniques.
En Chine, pour donner une apparence de normalité aux paysages ravagés par l'industrie, des statues de moutons paissent dans les pâturages pollués.
Development and Pollution, Lu Guang
Development and Pollution, Lu Guang

Quel danger se cache derrière la beauté des effets secondaires de l'activité humaine sur la nature ?
Side Effects, Kacper Kowalski
Side Effects, Kacper Kowalski

Finalement, l'espoir se trouve peut être dans le regard confiant et serein d'Angelo , l'homme de la forêt, cet orang-outan attendant les soins médicaux, après avoir été criblé de plombs dans une exploitation de palmiers à huile, en Indonésie.
Indonesia’s Last Orangutans, Sandra Hoyn
Indonesia’s Last Orangutans, Sandra Hoyn

Image de la dualité de l'humanité, qui blesse et tue, mais aussi soigne et guérit.


dimanche 15 juin 2014

L'horreur du monde

C'est le propre de la discipline: le photojournalisme se nourrit de l'horreur du monde.

Déjà, mes billets sur les éditions précédentes (2012 et 2013) renfermaient des images de guerre ou de catastrophes naturelles.
Mais, pour chacun d'entre eux, une image venait adoucir le propos.

Ce ne sera pas le cas cette année.
Non pas que les catégories Sport ou Nature soient absentes du World Press Photo 2014, mais à l'issue de ma visite, je n'ai simplement pas envie d'édulcorer la profonde tristesse ressentie.

Il y a l'horreur de la nature qui se déchaîne.
Et les Hommes qui conservent, malgré tout, confiance en leurs dieux.
Philippe Lopez, Survivants du typhon, Tolosa, Leyte, Philippines
Philippe Lopez, Survivants du typhon, Tolosa, Leyte, Philippines

Il y a l'horreur de la folie des Hommes, qui ne savent plus prendre soin de leurs semblables.
Robin Hammond, Guerre et santé mentale après les crises, Mogadishu, Somalia
Robin Hammond, Guerre et santé mentale après les crises, Mogadishu, Somalia

Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer devant ce guérisseur qui récite des versets du Coran avec un porte-voix pour guérir des malades mentaux.

Il y a l'horreur de la guerre.
Goran Tomasevic, Des rebelles attaquent un point de contrôle gouvernemental, Damascus, Syria
Goran Tomasevic, Des rebelles attaquent un point de contrôle gouvernemental, Damascus, Syria

Il y a l'horreur de l'autre guerre, la guerre économique.
Toujours consommer, acheter toujours moins cher.
Peu importe que le prix payé pour un t-shirt de marque le soit au prix du sang de travailleurs lointains, comme cette femme et cet homme liés dans la mort par une ultime étreinte, lors de l'effondrement de l’immeuble dans lequel ils travaillaient, pour nous vêtir, nous, riches occidentaux.
Taslima Akhter, Ultime étreinte, Savar, Bangladesh
Taslima Akhter, Ultime étreinte, Savar, Bangladesh

Et cette année, même derrière le premier prix, il y a l'horreur.
© John Stanmeyer
John Stanmeyer, Signal, Djibouti City, Djibouti

Parce que ces migrants africains qui cherchent à capter du signal avec leurs téléphones, ils sont en terre étrangère pour avoir fui l’horreur de la guerre, de la guerre économique ou de la folie des hommes.....


mercredi 14 mai 2014

Triste coïncidence

Le numéro de printemps de « 100 photos pour la liberté de la presse » vient de paraître.
100 photos de l'Agence VII pour la liberté de la presse

Une jeune photographe, Camille Lepage, vient d'être tuée en Centrafrique.
On est ensemble © Camille Lepage / Hans Lucas
On est ensemble © Camille Lepage / Hans Lucas

Triste coïncidence pour rappeler combien j'attache de l'importance à Reporters Sans Frontières, à ses livres d'images qui permettent de financer leurs actions en faveur de la liberté de la presse et aussi combien j'admire les photographes de guerre.

Dans ce nouveau numéro, c'est l'Agence VII qui est à l'honneur.
Fondée après les événements du 11 septembre 2001, connue d'abord pour sa couverture des conflits, l'agence VII collabore maintenant avec de nombreuses ONG et couvre tous les types d’événements.

Parmi la centaine de clichés de l'ouvrage, j'ai retenu une photographie d'Alexandra Boulat, co-fondatrice de l'agence VII, artiste de talent prématurément disparue, lauréate du World Press Photo 2002 pour son reportage sur les adieux d'Yves St Laurent.

Centre d'entraînement au tir à l'académie de police pour femmes à Téhéran. Iran, Novembre 2004. Alexandra Boulat / Association Pierre & Alexandra Boulat.
Centre d'entraînement au tir à l'académie de police pour femmes à Téhéran. Iran, Novembre 2004.
© Alexandra Boulat / Association Pierre & Alexandra Boulat.

J'ai aussi retenu cette étrange constellation d'écrans de téléphone portables, prise par John Stanmeyer à Djibouti et récompensée par le prix World Press Photo 2014 de photographie de l'année.
Derrière la beauté et la paix de cette scène, se cache en réalité le drame des migrants africains.

© John Stanmeyer
© John Stanmeyer

mardi 27 août 2013

Un écrin parfait

Les habitudes s'installent vite.
En juin 2011, World Press Photo à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris. Je visite.
En juin 2012, World Press Photo à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris. Je visite.

L'Oeil Curieux, ayant patienté
Tout mai,
Se trouva fort dépourvu
Quand juin 2013 fut venu :
Pas un seul petit morceau
De reportage ou de photo.

Il n'alla pas crier famine
La fourmi ne gérant pas les lieux d'exposition de World Photo Press 2013 (ni pour les années précédentes d'ailleurs).

Mais la fable se termine bien quand même.

Cette année, une seule étape française, à Perpignan lors de Visa pour l'Image mais la préfecture catalane n'était pas sur ma feuille de route estivale.
Par contre, 5 étapes canadiennes dont une à Ottawa, qui avait le bon goût de commencer quelques jours avant mon retour en France !

Difficile d'imaginer plus bel écrin que le magnifique Musée Canadien de la Guerre pour accueillir les clichés de l'édition 2013.
L'établissement balaye l'histoire du Canada à travers les guerres qui la jalonnent, mais en mettant toujours en avant les femmes et les hommes, soldats, familles de soldats ou victimes des conflits.

Et comme lors des éditions précédentes de World Photo Press, la guerre est omniprésente.

Guerre capable de produire des images d'une beauté glaçante, comme ce soldat soudanais flottant dans un ciel de pétrole.
2013, General News , 3rd prize singles , Dominic Nahr
Sudan Border Wars, General News, 3rd prize singles, Dominic Nahr

Guerre dont les victimes sont encore parées des attributs de l'enfance.
2013, Spot News , 3rd prize stories , Javier Manzano
Siege of Aleppo, Spot News, 3rd prize stories, Javier Manzano

Guerre où des bombes, lâchées par un militaire probablement juif, destinées à un djihadiste musulman, tuent un civil chrétien.
Les dieux reconnaîtront les leurs....
2013, Spot News , 1st prize stories , Bernat  Armangue
Gaza, Spot News, 1st prize stories, Bernat Armangue

Heureusement, il y a les sujets de société ou de sport.

Même si la guerre reste présente dans les murs criblés d'impacts qui entourent le terrain de basket où des femmes somaliennes bravent les interdits des fondamentalistes.
2013, Sports Feature , 1st prize stories , Jan Grarup
I Just Want to Dunk, Sports Feature, 1st prize stories, Jan Grarup

Il y a la pure beauté de l'effort figé à tout jamais.
2013, Sports Action , 1st prize singles , Wei Seng Chen
Joy at the end of the run, Sports Action, 1st prize singles, Wei Seng Chen

Et la pure émotion de ce portrait d'une jeune fille, atteinte d'albinisme et mal voyante.
2013, Staged Portraits , 3rd prize singles , Anna Bedyńska
Zuzia, Staged Portraits, 3rd prize singles, Anna Bedyńska

Post-scriptum
vous pouvez cliquer sur les photographies : cela vous dirigera vers les pages correspondantes du site du World Press Photo 2013.


dimanche 17 juin 2012

Images de 2011

Visiter l'exposition des lauréats du World Press Photo 2012 , c'est comme feuilleter un livre souvenir sur l'année 2011, avec le meilleur du photojournalisme.

Une occasion de revenir, avec le recul du temps, sur les guerres et les catastrophes naturelles, mais aussi sur des événements plus légers comme les rencontres sportives ou la mode.

En 6 images et 5 journées, revisitons ensemble l'année écoulée.

Avec pour commencer un sport qui me tient à cœur, puisque j'ai connu le plaisir régressif des mauls et autres plaquages dans la boue des terrains de rugby.
Et en ce mois de février 2011, les pelouses de la verte Erin étaient de véritables bourbiers...
Scrum Half, Sports, 2nd prize singles, Ray McManus
Scrum Half, Sports, 2nd prize singles, Ray McManus
05 février 2011

Sur la guerre en Afghanistan, Simon Norfolk, photographe anglais, nous propose une passionnante confrontation avec le passé, puisque cette terre d'Asie Centrale a déjà connu des conflits impliquant des troupes britanniques.

Ces portraits de soldats font écho aux images réalisées par John Burke, photographe irlandais qui couvrit la Seconde Guerre anglo-afghane (1878 – 1880).
Burke+Norfolk, Portraits, 3rd prize stories, Simon Norfolk
Burke+Norfolk, Portraits, 3rd prize stories, Simon Norfolk
20 février 2011

Burke+Norfolk, Portraits, 3rd prize stories, Simon Norfolk
Burke+Norfolk, Portraits, 3rd prize stories, Simon Norfolk
01 janvier 1878

Ils s'inscrivent dans la vaste réflexion de Norfolk sur la guerre et les champs de bataille que je vous invite à découvrir sur son site.

À la folie des hommes s'ajoutent les colères de la Terre, et le tsunami qui a balayé la cote est du Japon est encore dans toutes les mémoires.

Qu'elle est pudique et émouvante l'image de cette femme, brandissant le diplôme de sa fille, retrouvé dans les ruines de sa maison !
Tsunami, People in the News, 1st prize stories, Yasuyoshi Chiba
Tsunami, People in the News, 1st prize stories, Yasuyoshi Chiba
03 Avril 2011

La cicatrice de guerre sur cet immeuble de Ajdabiya, en Lybie, a été saisie par Rémi Ochlik, un des plus brillants photographes de guerre français.

Battle for Lybia, General News, 1st prize stories, Rémi Ochlik
Battle for Lybia, General News, 1st prize stories, Rémi Ochlik
02 Mai 2011

Comme tant d'autres avant lui, Rémi Ochlik a payé de sa vie son travail, sa passion, tué en Syrie à Homs le 22 février 2012.

Nous finirons sur une image de 2011, mais qui renvoie à plus de 60 années d'histoire: un portrait de Kim Il-sung, fondateur de la Corée du Nord, lumineux dans la pénombre d'une cour d'immeuble de Pyongyang.

Mais la lumière n'est-elle pas capable de ne révéler que le passé ?

North Korea, Daily Life, 1st prize singles, Damir Sagolj
North Korea, Daily Life, 1st prize singles, Damir Sagolj
05 Octobre 2011


Post-scriptum
vous pouvez cliquer sur les photographies : cela vous dirigera vers les pages correspondantes du site du World Press Photo 2012.